44e Régiment de Sapeurs Lanciers
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L'armée des noobs

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Message par Gérard Bouchard Lun 14 Déc - 18:13



Partie I
Spoiler:
Le soleil pointait à peine au dessus de l'horizon quand un râle déchira le lourd silence pesant sur le camp endormi:
- Vingt Dieux si j'ai mal au cul, ils auraient put trouver un endroit avec encore plus de caillasse pour pioncer, c'aurait été marrant ! A l'entendre, le Caporal Nade avait passé une mauvaise nuit.

- Ca te dirait de la fermer ? Y'en a qui dorment ! Tonna Agone, fidèle Lieutenant du 5e Voltigeurs

- Ca me fait une belle jambe, sans vouloir vous manquer de respect...

- Mouais, c'est ce qu'on verra.

Quelques instants plus tard, le soldat Zerzer, parce qu'on avait rien trouvé de plus utile à lui faire faire, sonna le réveil, le Colonel BlackHawk sorti de sa tente et commença la journée par une revue de son régiment, ainsi que par un petit discours:

- Bon, bande de noobs, aujourd'hui ça va cogner, va falloir sortir à ce les sortir du trou de balle et...

- De quoi ? demanda Zerzer

- Les doigts, abruti...

- Ah... Moi j'aime bien...

-Quelqu'un peut me dire pourquoi je lui ai pas encore plombé la cervelle ?

- Encore faudrait il qu'il en ait une mon Colonel !

- Réponse pertinente Sergent Frantz, mais arrêtez de faire de la lèche, vous l'avez eu votre promotion. Bref, comme je disais, aujourd'hui ca va friter, va y'avoir de la tripe et du sang. J'ai comme instruction d'en laisser crever le moins possible mais des fois je me demande si ca serait pas rendre service à la planète que de vous laisser en plan devant les Prussiens...

- C'est bien vrai, dit le soldat Razor.

- L'ouvre pas, si ca devait arriver tu serais le premier que je balancerais dans leurs lignes

- Mais euh...

- Bon, vous avez 15 minutes, après on lève le camp. Et bougez vous les miches, je peux pas tout faire à votre place !

...

Les sergents Tromal et Cat Red Fish, un solide barbu venu des contrées glacières d'Amérique du Nord, avalaient un petit déjeuner... gerbant avant de lever le camp:

- Des fois je comprends le Colonel, dit Tromal, la moitié de ses gars sont incapable de manger sans avaler de travers...

- Des Tabarnaks de Chris d'ostie de cââââlisse d'andouilles !

- Et encore, il aurait put plus mal tomber, les grenadiers sont pas plus futés qu'un caillou, c'est à peine si les 45e savent se servir d'une cuillère, et je te parles même pas des hussards...

- Et ces câââlisses de Tabarnak d'ostie de chris d'artilleurs font à peine la différence entre les couleurs, suffit de voir leurs tabarnaks de résultats en bataille.


La voix d'Agone retenti dans le camp:
-Bon allez les blaireaux, tout le monde se bouge, on prend son fusil et ses godasses, et essayez de tous les mettre à l'endroit, et on décolle ! Et Zerzer, sort de derrière ce buisson, je t'ai vu... la chèvre aussi, tu m'étonnes qu'on en tire que du lait caillé !



Quelques minutes plus tard, la colonne se mettait en marche. Juchés au sommet d'une colline, le Maréchal Bastien se tourna vers son second, le général Kahlan :

-Comment fait on pour gagner des batailles avec une telle troupe de bras cassés ?

- Je sais pas Maréchal, c'est déjà un miracle qu'ils arrivent à tenir un fusil ou à monter à cheval à l'endroit...

- Ouais, un vrai foutu miracle... ah, Général !

- Oui Maréchal ?

-Le maquillage, va falloir arrêter, ca fait pas sérieux là...




Partie II
Spoiler:
Il leur avait fallu un temps incroyable pour enfin décider de l'endroit ou combattre, pas trop montagneux, pas trop plat, pas trop boisé, pas trop vide... Tout soldat, qu'importe sa nationalité, il n'y a pas plus casse burne que le choix d'un champs de bataille. Quand enfin la bataille commença, les régiments s'alignèrent côte à côte, attendant le signal pour lancer l'assaut.

- On y va ?

- Pas maintenant.

- Maintenant ?

- non...

-Et là ?

- Mais tu m'emmerdes, tu devrais prendre exemple sur les gradés misérable recrue ! Tiens, regarde les caporaux... en train de foutre des coups de boules aux 45e... Bon, mauvais exemple... Les sergents tiens... ah bah eux c'est aux arbres qu'ils foutent des coups de boules... mon dieu... Hé les blaireaux !!!

- C'est quoi donc qu'il survient Colonel ?

- Quand je vous dit d'utiliser votre tête, c'est pas comme ça...

- Bin comment on fait alors ? demanda Nade

- J'en sais rien moi, j'ai lu ca, ca avait l'air cool comme expression, rétorqua le Colonel...


A quelques pas de là, les grenadiers préparaient la bataille. Bessière prit la parole:

-Messieurs, voici le plan, on contourne leur flanc gauche... et là on charge en gueulant comme des porcs et en leur défonçant la tronche !

- ...

- Vous avez compris ?

- J'sais pas, ca a l'air compliqué chef, et ca sert à quoi ça ?

- Ca imbécile, c'est un fusil !

- Et on s'en sert comment ?

- Par un étrange procédé, les autre régiments arrivent à lancer des petits objets meurtriers avec, mais je crois qu'on doit s'en servir pour taper.

- ah ok d'accord, taper !


Soudain, l'ordre de marche fût donné, en avant garde, les voltigeurs avancèrent, très vite le premier accrochage survenu, quelques soldats se foutaient sur la tronche pour savoir qui prendrait la queue de colonne:

- Vas y mais bouge ! gueula Razor

- C'est MA place, j'ai toujours été là renchérit Rihdan, Caporal à moustache de profession.

- Obéissez à vos gradés et laissez moi la place, hurla Agone.

- Mais euh, vous êtes pas censés guider la troupe vous ?

- Oui euh non, mais on peut improviser et essayer par derrière...

- Hein quoi ? On me parle ?

Aux mots prononcés par Agone, Zerzer avait accouru de sa cachette, quelques mètres en retrait de la colonne.

- Toi tu bouges ou tu t'en prends une !

- Aaaah oui, je veux bien...

- Quelqu'un peut le mute !

- Le quoi ? demanda Frantz

- Je sais pas, un rêve que j'ai fait, si seulement ca pouvait exister un jour...



Plus tard dans la journée, au coeur de la bataille, les 45e décidèrent d'adapter leur stratégie.

- Soldats, dit Napoléon, qui n'avait que le pseudal en commun avec l'illustre empereur, nous allons adopter notre stratégie favorite.

- Ah, et quelle est-elle ?

- Nous allons faire des zigzag, courrir de manière incohérente dans tous les sens, ne pas rester en place plus de 20s, surtout si notre position et parfaite, et quand vous n'aurez plus de balles et que vos adversaire vous attendront le pied ferme, nous chargerons dans le plus grand désordre !

- Hourra !!!



Au même moment, sur un promontoire en arrière des combats, le Lieutenant Chrono mit sa batterie en action.

- Artilleurs, voyez cette ligne qui fait des zigzags, cours de manière incohérente dans tous les sens, ne reste pas en place plus de 20s, surtout si ca position est parfaite et qui charge dans le plus grand désordre ? Et bien nous allons faire feux dessus, comme leurs uniformes bleus l'indiquent, ce sont des Anglais.

- Bien Lieutenant.

- Ensuite nous tirerons dans les mêlées, je pense que c'est la meilleure chose à faire. En attendant, nous devons construire des tas de terre partout, ça dissuadera l'ennemi de nous attaquer !


Au même moment les hussards attendaient à l'abri d'une colline.
Michel se tourna vers le colonel Pierre et lui demanda:

- On devrait pas charger ?

- Quoi ?

- Bin charger, avec des sabres, des trompettes insupportables et non pantalons couleur couche pleine ?

- Quelle idée absurde ! Vous entendez ça Mat ?

- Ba vouiiiiii, c'est complèteument stuuuupide, répondit leeeeeeeentement le second du Colonel

- Michel, nous sommes des hussards, nous n'intervenons que quand nos alliés sont morts, nos chevaux rapides nous permettent d'agir en vitesse et ainsi d'être systématiquement en retard, là ou on a plus besoin de nous.

- ah ba voui, maintenant que vous le dites Colonel, heureusement qu'on est là quand même...



Sur sa colline le Maréchal Bastien se tourna vers Kahlan:

- Il faut que nous pressions leur fl... Général...

- Quoi !

- L'uniforme framboise, c'est pas un poil exagéré là ?




Partie III
Spoiler:
La bataille, bien que laborieuse avait été victorieuse. Le soir, les soldats s'étaient rassemblés pour se conter leurs exploits du jour, et attention, on parle là de vrais exploits, par exemple, mettre sa veste à l'endroit n'est pas considéré comme tel, pour une fois...

Le Caporal Rihdan, fier de son combat déroulait sa liste d'actions héroïques de la journée:

- Je me souviens de cet homme qui a bondi devant moi, je lui ai planté ma baïonnette avant même qu'il n'essaye de parrer.
- Ah bin ca j'm'en souviens, répondit Nade
- Sérieux ?
- Oui, c'étais moi l'heureux bout de viande triple tête de con ! aïe !!! Je m'en souviendrai...
- Et c'est tout ce que tu retiens de moi, moustachu de mon coeur ?
- En rajoutes pas...

Le sergent Frantz, assis sur un rondin, ruminait encore ses quelques échecs, fruits de la mauvaise coordination des régiments:
- Des incapables ces 45e, pas foutu de charger, et les 2e... rhaaaa !
- Répètes un peu pour voir ? Dit Lightar en se redressant
- Vous êtes des noobs !
- Et vous des imprudents !
- Je m'en vais te coller une dérouillée ! Tu vas la sentir passer !
- Je vais te coller un coup de pied au cul !

Zerzer, qui jouait avec une saucisse releva vivement la tête:
- Qui va sentir passer quoi dans son cul ?

La recrue Night lâcha les 2 noix qu'il tripotait et imita son illustre modèle:
- Oui c'est vrai ça, on est intéressés !

- Oh la ferme vous 2 !



Au même instant, à la réunion d'état major l'ambiance n'était guère plus joyeuse.

- Et si on se rendait aux Russes, proposa BlackHawk, ils ont sûrement moins de dégénérés dans toutes les prisons de Russie quand dans ce camp.

- Des fois j'y pense, soupira le Maréchal

- Vu votre tronche, c'est pas sûr qu'ils vous gardent, ils sont assez à cheval sur l'hygiène ces gens là, dit Kahlan.

- Vous voulez que je vous frappe ?

- Avec plaisir mon Maréchal...

- Euh... on va faire semblant de n'avoir rien entendu d'accord. Bon messieurs, que dire des régiments aujourd'hui ?

- Bin, c'est à dire que... commença Bessière

- Quoi ! s'impatienta Bastien

-... Bin c'est des boulets !

- A ce point là ?

- Vous avez pas idée, continua Pierre, quand on a demandé aux hussards de faire 2 groupes équilibrés il leur a fallu 20 minutes pour se compter ! J'en ai même un qui a proposé de mettre les chevaux d'un côté et les cavaliers de l'autre pour être sûr d'avoir le même nombre dans chaque groupe.

- Et les gars de la ligne s'on incapables de s'arrêter sans se rentrer les uns dans les autres...

- Et si ils commencent pas à se latter les burnes à coup de pied c'est un miracle, renchérit Blackhawk.

- Et si ils arrivent tous à se tourner du bon côté du premier coup c'est un exploit ! termina Bessières

- Bon... heureusement qu'il nous reste l'artillerie. Lieutenant Chrono, vos tirs ont ils fait mouche ?

- Bin j'en sais rien moi, j'allume tout ce qui bouge au hasard, après, le boulet est responsable, vous voudriez quand même pas que je vise avec précision chaque cible non plus...

- Ah ouais quand même, reprit Bastien, vos êtes quand même bien gratinés, vous avez vraiment morflé à la naissance vous... Bon, on va s'arrêter ici, si ca continue on risque d'avoir besoin d'un psy.



La nuit se passa dans le bordel le plus total, les soldats complètement caisses planifièrent avec une rigueur que l'on ne leur soupçonnait pas la mise à sac de leur propre camp. Au matin, le maréchal découvrit avec blasitude (juré que ce mot existe !) l’ampleur du désastre. Il se tourna vers son second et lui dit:

- Vous vous en foutez vous, vous êtes que le second ici, c'est pas votre problème...

- C'est ca maréchal.

- Ah, et général, je veux bien qu'on se rase, c'est même tout à fait normal... mais pas les jambes...




Partie IV

Spoiler:
Suite à la demande d'un membre (Schwarzie) qui restera anonyme (Schwarzie), cet épisode spécial sera consacré à la vie d'un soldat comme les autres (Schwarzie) que nous appellerons, afin de na pas dévoiler l'identité de Schwarzie, Tchouarzi.

Tchouarzi était une grenadier, et pas n'importe lequel. Il aimait à dire à longueur de journée "celui qui nous trouve débile ne me connait pas !". Et il avait raison, parce que même si l'on connaissait parfaitement les grenadiers, quand on avait l'occasion de discuter avec celui ci c'est limite si on leur aurait pas tous filé un prix Nobel. L'explication la plus logique à ce retard "d'assimilation" lui venait sans doute de son passif de hussard, car, comme le dit le proverbe "on ne cesse jamais vraiment d'être un hussard".

Bref, Tchouarzi était un immigré teuton, rondouillard, parlant d'une voix fluette mais imprégnée d'un fort accent germanique. Tchouarzi venait du pays de la saucisse, ce qui lui avait permis de tisser de liens très étroit avec d'autres grands amateurs de charcuterie tubulaire (Zayrzayr). Il vaquait tranquillement à ses occupations, c'est à dire rien, quand Caran, officier du 2e, l'interpella:

-Grognard ! Au pied.
Émergeant de son état semi conscient il répondit:
- Quelqu'un m'a appelay ?

- Oui ! Viens ici, j'ai à te parler !

- Ah ? J'ay fay quelque chose de mal ?

- Si seulement...

- Ah ? Cay grave ?

- Tu es la honte de ton régiment soldat !

- Cay vray ? Vous aytes dur Sayrgent...

- Bon, j'admet que de manière générale on est pas des flèches mais y'a des limites.

- Jay Fay quoi ?

-Des concours de saucisse ! Avec les soldats Night et Zerzer, vous êtes inséparables vous 3 et dès que vous vous croisez il nous arrive des emmerdes. Alors je veux bien qu'on ait des croyances, mais y'a un moment ou on se demande si certains forcent pas la main de la connerie naturelle...

- On fay pas expray monsieur...

- Je vous l'accorde, on sait pour vos déficiences et on les prend en compte, mais par pitié, essayez pas de vous surpasser, vous avez déjà atteint un stade de débilité bien suffisant pour vous faire une place dans ce corps.


A quelques pas de là, le Maréchal s'adressa à son général:
- Dites voir général, vous savez pas ce qu'ils ont inventé encore ces crétins ? Des concours de sau... Général !

- Oui Maréchal ?

-Lâchez cette pauvre pièce de viande, elle ne vous a rien fait...


Bonus 1

Spoiler:
Histoire de palier la faible longueur de cette partie, voilà les définitions des régiments du corps trouvées dans le dictionnaire militaire, édition 1812:

2e Régiment de Grenadiers de la Garde: Unité de corps à corps d'élite, capables d'utiliser des techniques savantes pour combattre leurs adversaires. Après que leur maréchal leur ait demandé de se servir de leurs têtes pour trouver le moyen de vaincre un ennemi, on les a en effet vu charger des unités de la Coldstream en distribuant de furieux coups de boules à leurs adversaires.


5e Régiment de Voltigeurs de la Garde: Tireurs d'élite du IVe Corps. Spécialistes du tir longue distance, ils ont put pratiquer cet art lors de nombreux affrontement en restant le plus loin possible de leurs adversaires "Pour le challenge" d'après eux.


7e Régiment de Hussards: Alliance parfaite de la force et de l'intelligence, le hussard et son cheval forment un duo meurtrier. En effet, l'un a un sabre, l'autre un cerveau.


9e Régiment d'Artillerie: Régiment au recrutement très restreint, limitant son accession à une poignée d'élus. Et c'est bien comme ça, avec 25 artilleurs dans le 9e, les adversaires du corps disposeraient d'un bien trop gros avantage.


45e Régiment d'Infanterie de Ligne: Seul régiment d'infanterie n'appartenant pas à la Garde, le 45e a, pour pallier à ce manque, développé des techniques et stratégies mettant le sacrifice et les pertes stupides au premier plan. Ils ont de grandes capacités et assimilent tout très vite, surtout le plomb et la mitraille.



Partie V

Spoiler:
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Partie VI

Spoiler:
Alors, avant de commencer, et parce qu'il y a eu des plaintes, cette partie sera une spéciale 5e (mais les autres ne paient rien pour attendre, j'ai mes informateurs !).


Le Colonel Blachawk (tient, permettez moi d'éclairer votre lanterne sur ce nom peu commun. Sachez que ce sert Colonel est Breton, et qu'il adore sa région, c'est donc en bon breton qu'il a décidé d'adopter comme pseudo un symbole de la bretagne. Malgré les symboles culinaires ou touristiques, ce dernier a choisi quelque chose de moins banal, les piafs mazoutés, fiertés des côtes bretonnes).

Le Colonel Blackhawk, donc, fit s'aligner, tant bien que mal, ses hommes devant lui :
- Bon, aujourd'hui on reçoit la visite des siamois de l'état major, le maréchal et son porte longue vue viennent voir ce dont vous êtes capables, alors montrer leur ce que vous savez faire de mieux !

- Courir mon Colonel ? Questionna Rihdan.

- Ah oui, bon, la seconde chose que vous faites le mieux alors...

- Beugler alors ? Interrogea Nade

- Mais non bande de déglingués des neurones ! Avec vos fusils !

- Aaaah ok... dirent en choeur les voltigeurs

- Magnifique, ils ont compris...

- Les jeter par terre pour courir plus vite ! S'exclama Yeha

- Bordel, vous êtes pire que des grenadiers ou vous le faites exprès ? Vous allez me prendre ces fusils et tirer sur des cibles. Et je vous jure que le premier qui fait une connerie ou qui raconte de la merde je lui enfonce toute la quincaillerie la ou je pense, et je risque pas de commencer par le bout le plus agréable !

- Pas la peine de vous énerver Colonel, dit timidement Agone

- Tais toi... tais toi avant que je me décide à dynamiter ces bande d'aliénés !


Quelques heures plus tard, Bastien et Kahlan passèrent en revue les troupes de voltigeurs.

- Eh bien, commença Bastien, en voilà un beau régiment, mais est ce vraiment nécessaire de tirer d'aussi loin sur de simples mannequins ?

- Bah, répondit Blackhawk, peut être que le jour ou ils accepteront de s'en rapprocher on changera.

- D'accord...

- Dites voir Colonel, questionna Kahlan, ils ne sont pas un peu amples leurs pantalons

- Non, pourquoi ?

- Faudrait voir à en trouver de plus serrés

- Après, ca risque de...

- Plus serrés ! Faut qu'ça moule !

- Si vous y tenez... Bon allez les débiles, tout le monde en rang et au garde à vous, et essayez de pas vous coller de coup de baïonnettes dans les yeux cette fois. Et on dit tous au revoir au Maréchal

- Au revoir Maréchal !
















































Quoi ? Comment ? Il manque un truc ? Soit, j'en conviens...

Plus tard cette journée là, Bastien rentra dans la tente du Général:

- Général

- Oui ?

- Je sais que vous tenez à inspecter personnellement le matériel du Corps, mais vous croyez pas que vous avez suffisamment inspecté ce fusil ?






Partie VII

Spoiler:
C'était un grand jour, oui, aujourd'hui Stéphane De La Nooberie étaite de retour !

- Alors le Croate...

- Serbe...

- Pas grave, alors le Coco, ca y'est, tu reviens ?

- Oui, j'ai un mot signé de mon père, j'ai le droit de me battre maintenant.

- C'est bien, ca fera 2 bras de plus pour la bataille !

- Et un cerveau !

- N'abuses pas trop hein ,tu viens seulement d'arriver...


Afin de fêter le retour de son camarade, le soldat Lubu avait prit l'initiative de jouer un peut de trompette. Le trompettiste était un personnage important du régiment de hussards, si bien que la désignation du musicien occupait bien souvent la majeure partie de la bataille.

- Lubu ! Hurla Sukesa, arrête ça !

- Va crever !

- Je vais te couper en 2 ! Tonna Sukesa, poursuivant, sabre au clair, le pauvre musicien.

- Mais vous allez arrêter les demeurés ! cria Mat, me forcez pas à vous poursuivre pour vous flinguer.

- Bah, on s'en fait pas, au premier buisson tu seras hors course.

- C'est pas de ma faute si je me paye tout ce qui a des feuilles, c'est une maladie !




Plus loin, Agone, racontait à ses camarades un de ses souvenirs militaire les plus marquant:

- La pluie battait son plein, les hommes, trempés jusqu'au calbute, grelottaient te toute leur anatomie

- Toute toute ? l'interrompit Zerzer

- J'en sais rien, j'ai pas vérifié...

- Dommage...

- Bref, alors que la troupe avancait, je l'ai vu, là, devant moi...

- Quoi, tu as vu quoi ?

- Un... ENNEMI

- Incroyable, et ca ressemble à quoi ?

- C'est tout petit, et ca bouge beaucoup...

- Tu veux dire que pendant tout ce temps, on a tiré sur des choses...

- Et oui...

- Mon Dieu...




Sur le terrain d'entrainement, les grenadiers étaient en plein milieu d'un entrainement spécial:

- Répétez après moi, la droite, c'est la main qui écrit !

- Je boite car le nain maigrit !

- Bien, la gauche c'est là ou on tient le fusil !

- Antioche, c'est la ou on fait les raviolis !

- Bravo, maintenant ils ne pourront plus dire qu'on a des problème avec la géographie. Messieurs, quelle est la force d'un grenadier ?!

- OUI !!!

- J'aime entendre ça ! Allez, tous à la rivière.

- Elle est ou la rivière chef ?

- Elle est à dr... euh, à gau... non, euh... bon, tout le monde pas à la rivière, on se lave pas ce soir non plus !

- Hourra !!!



Au même moment, Bastien interpella son Général:

- Général !

- Oui ?

- J'ai lu votre lettre, c'est poli, bien écrit et ca ne manque pas d'arguments. Mais vous croyez que ca suffira pour convaincre l'Empereur de remplacer les Aigles par des Lapinous trop Choux ?




Partie VIII

Spoiler:
Allez, pour repartir en douceur, on va faire classique et se contenter d'un bon vieux troll des familles tout con et tout moche.
(Pour un meilleur rendu, lisez les textes avec la musique d'origine, et je vous met pas les liens, vous êtes assez grands pour vous démerder tous seuls)

Dans les quartiers des hussards, le Colonel Pierre s'approcha de Lubu, fidèle et clinquant trompettiste :

- Allez mon bon Lubu, Dans Les Hussards, j'ai envie de chanter !

Tout le 7e se mit à beugler une version... personnelle de cet hymne à la gloire chevaline

Le hussard au quartier (bis)
A vraiment b'soin d'un marchepied
Parc'qu'il n'est vraiment pas doué
On est pas des étincelles
Dans les hussards, dans les hussards.

Le hussard, à la fête (bis)
Même quand il joue de la trompette
Use plus ses fesses que sa tête
On est pas des étincelles
Dans les hussards, dans les hussards.

Le hussard, en amour (bis)
Préfère autant passer derrière
Face à son ch'val il fait pas l'fier
On est pas des étincelles
Dans les hussards, dans les hussards.

Le hussard, au charnier (bis)
A force d'charger comme un sonné
s'est fait percer comme un panier
On est pas des étincelles
Dans les hussards, dans les hussards.



A quelques mètres de là, les 45e, souhaitant tout autant se faire entendre entonnèrent une version alternative du "Chant de l'Oignon"

J'aime le plomb qui arrive
J'aime le plomb dans le bidon
J'aime le plomb qui arrive
J'aime le plomb, c'est ca qu'est bon

Serrez camarades, Serrez camarades
Les fesses, les fesses, les fesses
Serrez camarades, Serrez camarades
Les fesses, les fesses, les fesses

Un seul plomb dans le bide
Un seul plomb on a l'air con
Un seul plomb dans le bide
Un seul plomb on a l'air con

Serrez camarades, Serrez camarades
Les fesses, les fesses, les fesses
Serrez camarades, Serrez camarades
Les fesses, les fesses, les fesses

On prend le plomb des Autrichiens
On prend le plomb de tous ces chiens
On prend le plomb des Autrichiens
On prend le plomb, oui tout le plomb

Serrez camarades, Serrez camarades
Les fesses, les fesses, les fesses
Serrez camarades, Serrez camarades
Les fesses, les fesses, les fesses

Aimons le plomb qui arrive
Aimons le plomb dans le bidon
Aimons le plomb qui arrive
Aimons le plomb, c'est ca qu'est bon



Les Grenadiers, voulant montrer à tout le monde qui gueulait le plus fort entamèrent leur version de "Fanchon"

Paroles:
Amis il faut vraiment qu'on cause
Y'a rien à faire on est trop con
On est atteints et pour de bon
Va falloir qu'on fasse quelque chose

Refrain :

Ah! Ton ventre est vraiment très mou
A force de bouffer et de boire
On aime gueuler et picoler
Et on est moches comme des poux
On aime gueuler et picoler
Et on est moches comme des poux
On aime gueuler et picoler
Et on est moches comme des poux
Oui, comme des poux !

Perso je préfère la mitraille
Ça nous fait voler en éclats
Un bout par ci, un bout par là
Lorsqu'on la prend dans le poitraille

Refrain

Chargeons, de manière maladroite
Mettons fin à la débauche
Nous attaquerons par la gauche
A moins que ca ne soit la droite



Les Voltigeurs, envieux de participer à la fête se mirent à chanter "Le Chant du départ"

La victoire en fuyant
Nous sauve le derrière
La lâcheté guide nos pas
Et du Nord au Midi
La retraite militaire
Marque la fin des combats
On a quand même une paire de testicules
Mais on a ni honneur ni orgueil
Les voltigeurs toujours reculent
Vous pouvez ranger nos cerceuils

Une longue vie nous appelle
Sachons fuir ou sachons périr
Un 5e doit vivre pour elle
Pour elle un 5e doit courir


Chez les 9e, les artilleurs s'adressèrent à leur Lieutenant :
- Et nous chef ? On chante pas ?

- Si, j'en ai une : (bon, là je vous aide parce que le registre change, l'originale c'est "Noir c'est Noir")

Rouge c'est Bleu
J'ai des problèmes aux yeux
Je vois comme ca
Et j'tire dans l'tas, oh, oh, oh, oh
Moi je vois flou, normal si je me goure
Et j'explose tout
J'ai des difficultés
Je peux pas viser
Ami ou ennemi
Que rien ne différencie, oh, oh, oh, oh
J'exploserai tout, du moment que ça bouge
Je flinguerai tout




Dans la tente de l'EM, Bastien dit à Kahlan :
-Me dites pas que vous allez vous y mettre aussi

- Ah non, je ne chanterai pas !

- Tant mieux

- Moi ce que j'aime c'est danser, je vous montre ?

- Non, merci, sans façons...



Bon voilà, si ca colle pas parfaitement à la musique je vous dit crotte, c'est pas si simple




Partie IX

Spoiler:
- Messieurs ! Rassemblez vous ! Ecoutez moi bien, nous devons reprendre cette redoute aux Prussiens, il en va de la réussite de cette offensive, si nous échouons les vies de nos camarades auront été perdues pour rien. Soldats ! En formation sur 2 lignes ! Tête Haute, EN AVANT !

Le 45e se mit en marche, alors que les tambours rythmaient le pas des hommes, les boulets prussiens venant s'écraser à leur pied soulevaient devant eux des gerbes de terres. Là haut, sur la redoute, troupiers et artilleurs prussiens crachaient sur les Français plombs et mitrailles, autant d'objets de mort qui fauchaient les hommes dans leur avance. Mais rien au monde n'aurait put arrêter l'avancée déterminée des 45e.

Après quelques minutes de marche, Killian leva son sabre. Un dernier roulement de tambour signifia l'ordre de halte.
- Première ligne ! Genou à terre ! En joue !
Avant qu'il n'ait pu achever son ordre, un terrible cri retentit à quelques mètres devant eux :"Für den Kaiser, FEUER !"
De nombreux 45e tombèrent sans un râle, d'autres, s'écroulaient sur le sol, hurlant de douleur, la main pressée contre le déchirement dans leur chair. En écho, Killian abaissa son sabre:
- Feu ! Seconde ligne, en joue, FEU !
La double salve fauche les rangs prussiens qui, marquant un temps d'hésitation, prirent du retard dans le rechargement de leur arme. A peine les premiers d'entre eux avaient ils terminé qu'une nouvelle pluie meurtrière vint s'abattre sur eux.
Killian, redoublant de fureur, tonna:
- Soldat, baïonnette en avant, pour l'Empereur et pour la France ! En avant !
Dans un hurlement qui déchira l'atmosphère, le 45e s’élança sur ses adversaires, prêt à en finir. Alors qu'il levait son sabre, Killian fut stoppé net, une balle entre les 2 yeux...





Killian ouvrit péniblement les yeux, trempé de sueur, il se redressa sur son lit de camp, au même moment, Lightar pénétrait dans sa tente :

- Ca va ? On t'a entendu gueuler dans tout le camp ? Tu t'es fait égorger ou quoi ?

- J'ai fais un cauchemar...

- Ah ? Quoi ?

- C'est trop horrible, il y avait... de l’héroïsme, de la discipline, de la valeur... J'ai du manger trop de ragoût de rognons de brebis au vin rouge, ça m'a foutu en vrac cette saleté.

- A qui le dis tu...

- Bin, à toi andouille

- Ah oui, c'est vrai, je m'égare parfois. Bon, va falloir se bouger le gras, on a plein de nouvelles recrues.

- Soit, allons y.

Killian se leva péniblement, enfila ses bottes à l'endroit (!), jeta sa veste sur ses épaule et empoigna sa ceinture et son bicorne avant de se jeter hors de sa tente.

- Alors, ils ressemblent à quoi les petits nouveaux ?

- Y'a un p'tit gros, un grand qu'a l'air méchant, un...

- Dans l'ensemble je veux dire

- Ils ont l'air con

- Parfait, c'est ce qu'il nous faut.

En arrivant sur le terrain d'entrainement, Killian fut surpris de voir une dizaine de recrues, accroupies en cercle.

- Et... ils font quoi là ?

- Ils font des châteaux et des petites maisons avec de la terre et des cailloux, et ca rend su-per-bien...

- Des ingénieurs en plus ! On est bénis !


Non loin de là, Bastien dit à Kahlan:

-Non !

- Mais allez euh...

- Hors de question !

- Pourquoi ?

- Je ne mettrai pas ça... ces froufrous, ces rubans... vous voulez que je passe pour un débile ?

- Maaaaaaaaaiiiiiiiiis, c'est moi qui l'ai tricoté spécialement pour vous !

- J'en ai rien à carer !

- Vous êtes cruel !



Partie X (remballez tout les gars, X c'est qu'un chiffre)

Spoiler:
Il fût une fois, lors des temps jadis d'il y a 2/3 jours, une vile geusaille eu le toupet de me troller. Quelle ne fût pas ma surprise lorsque, cliquant innocemment sur un lien que ledit manant m'avait fait parvenir, je me retrouvât face à l'image d'un danseur exotique, agitant au dessus de sa tête une affichette à mon nom, trémoussant son corps ma foi fort nu sur une musique guillerette.
Fichtre ! me dit-je ! Voilà crime qui ne restera impuni bien longtemps. C'est chose faite, je m’apprête à renvoyer la balle, et entre les2 yeux.
Laissez moi donc vous conter l'histoire fort peu anodine d'un certain soldat.


- Vadé Rétro, SATANAS !

Tels avaient été les mots du curé lorsque l'enfant vint au monde. Derrière ce cri d'effroi se cachait la peur. Car oui, c'est qu'il faisait peur ! Une si grosse tête, et ma parole, bien hideuse ne pouvait être humaine !
Toute sa vie durant, le jeune homme entendit cette exclamation fendre l'air dès qu'il posait le pied en un quelconque lieu, Vadé Retro, satanas !
Il faut dire aussi qu'à l'apparence s'ajoutait la bêtise. De prime abord on pensait ce garçon possédé par le malin, mais force est de constater que si le malin avait un jour occupé son esprit, celui ci était partit, emportant l'esprit avec lui.
C'est ainsi que cette curiosité bipède considéra cette phrase comme son nom, qu'il était, ceci dit, bien fier de porter.

En l'an de grâce 1806, l'enfant devint adulte et décida de prendre sa vie en main.

- Père, mère ! dit-il

- Qu'est-ce t'as l'rej'ton ?

- J'm'en vais faire que'qu'chose de ma vie !

- Et quoi donc ? Toi qu'es si peu dégourdi voilà bien qu'tu réussirais à te faire mal rien qu'en passant la porte d'la demeure !

- J'm'en vais faire d'l'aventure, j'veux pas moisir ici et finir débile !

- Alors va fils naingras ! Et bouffe pas n'importe quoi, tu vas t'en choper une courante !


C'est ainsi qu'il quitta son foyer. Après s'être relevé des suites d'une chute contre un palier de porte (oui oui, cette porte là), il déambula quelques minutes en ville. C'est alors qu'il tomba devant une affiche: l'Armée Impériale recrute !

Le 45e de Ligne recherchait des soldats, à la lecture du slogan, Vadé Retro Satanas, tapa dans ses mains, tel une otarie écervelée ravie à l'idée de gober quelques sardines ramollies. Sur l'affiche on lisait:

Pas besoin d'être un génie pour mourir comme un con ! Enrôlez vous !

Le jeune loup attardé se mit donc en marche, motivé à l'idée de devenir quelqu'un.


Après quelques jours de marche, et un nombre de gamelles dépassant l'entendement (faut dire qu'il était vraiment, mais alors VRAIMENT pas aidé) il pénétra enfin le camp du 45e.
Tout ici n'était qu'inculture et raillerie chansons paillardes et courses effrénées, allez retours sans queue ni tête, zig zag incohérent, ordres contestés (car contestables ceci dit), bref, c'était un beau bordel, un sacré foutoir comme il n'y en avait pas à 50m à la ronde (le camp du 2e était en effet bien proche).


- Votre nom ? demanda Killian, chef du 45

- Vadé Rétro Satanas.

- C'bien bizarre comme nom, t'entends ça Diablo595, le nom à coucher dehors qu'il a celui là ?

- Ouais ! répondit l'autres, je vais le dire à Dirty_Gizmø, ca le fera marrer !!!

- Bref, question, Rétro, c'est une sorte de deuxième prénom ?

- En quelques sortes oui, il me permet de voir derrière moi, voir mon passer, ce que je suis, mais ca m'aide également à voir ce qui arrive, si je risque d'être dépassé par quelque chose, genre par le destin quoi

- Didiou ! T'en tiens une couche toi... Et satanas, c'quoi ça ? Une sorte de fruit exotique à la mord moi le noeud ?

- J'sais pas chef, j'suis pas un futé chef...

- Bah,on f'ra avec, on va t'éducationner, tu seras culturé de partou après, un vrai intellectueux ! Allez y, soldat Vadé, rejoignez vos camarades, ils jouent dans la boue là bas !

- Oui chef !



Et c'est ainsi que débuta la grande est glorieuse épopée de Vadé !
Que ceci serve de leçon, sachez que je possède une puissance EXTRAORDINAIRE... et c'est quand même impressionnant !



Partie XI

Spoiler:
Le soleil brillait au dessus du camp de campagne du IVe. Tout était paisible, les oiseaux gazouillaient tandis qu'ils s'envoyaient en l'air dans les branchages et un vent tiède agitait les hautes herbes. Rien n'aurait put tromper cette quiétude... rien sauf l'Adjudant Frantz !

- Descends de là !

- Hors de question !

- Ramène toi en bas ou je monte te botter le derch' jusqu'à ce que la gravité prenne la relève !

- Vous pouvez toujours essayer, je bougerai pas !

Ça, c'était le Caporal Jeph (ouais, on file vraiment des grades à n'importe quelle andouille). Mais que pouvait-il bien lui arriver, pour qu'on le retrouve accroché au sommet de ce mat ?

- Je l'ai vu, il l'a fait, c'est diabolique !

- Mais je m'en bat royalement, tu descends, ou je vais chercher le Colonel

- Mais j'lui piss... enfin zut.

- Ok, tu l'auras cherché.


Quelques minutes (un bon 1/4 d'heure) plus tard, le Colonel BlanckHawk, entouré de son (presque) glorieux état major était sur les lieux. Celui ci prit la parole.

-Ecoute moi bien espèce de lèche culotte, t'as deux options, la première, tu descends, tu te prends mon pied dans les noix et on en parle plus, la deuxième, je te caillasse jusqu'à ce que tu redescendes, tu te prends mon pied dans les noix, et on en parle plus. T'as 3s pour te décider.

- Je m'en fout, je bougerai pas !

Le Vieutenant Agone s'avança:

- Bon, dépêche toi, m'oblige pas à te coller ma canne (oui, il est vieux) dans la tête.

- Non, vous serez crevé sur place avant que mes pieds touchent le sol !

BlackHawk reprit la parole:

- Je commence à me dire que j'ai meilleur temps de te laisser crever là haut ! C'est pas le tout, mais j'ai autre chose à faire que de m'occuper de vos conneries. Vous trois, dit il en désignant les sergents du 5e, surveillez le, quand il redescend, foutez lui votre pied dans les noix, et envoyez le moi.

Il tourna les talons, suivi par Agone, Frantz, Pyngus, et toute une bande de Caporaux insignifiants


Ne restaient sur place que Rihdan, Tromal et Nade. Le premier, ramassant une poignée de cailloux se tourna vers les deux autres.

- Celui qui le fait tomber gagne une pinte.

Armant son premier jet, il s'adressa à Jeph.

- Au fait ducon, qu'est ce que tu fous là haut ?

- J'ai vu Schwarzie se raser, c'était terrifiant, l'Imberbe va venir sur Terre et nous... Aïe !

- Touché, dit Tromal.



De l'autre côté du camp, dans la tente du Maréchal; Bastien dit à Kahlan:

- Il se passe quoi là bas ?

- Encore des conneries à cause de leur moustache

- ah...

- a ce propos, vous voulez voir la mienne ?

- Mais, vous êtes imberbe, je... ?

- J'ai pas précisé quelle moustache...




Partie XII

Spoiler:
Comme le voulait la coutume, les régiments se préparaient à défiler, comme à chaque début d'année, devant l'Etat Major du IVe. Tous étaient, Maréchal, Général, Colonels... tout le gratin quoi. Le Capitaine Stéphane avait donné ses derniers ordres avant de rejoindre les loges d'honneur (bien grand nom pour 2 bancs posés sur une pile de caisses) :

- Faut que ça aie de la gueule, alors vous formez une belle ligne, le tête bien droite, et vous me ferez la Marche des Bonnets à poil, que ça impressionne !


Puis le défilé commença:

le 45e avait rassemblé un grand nombre d'hommes, c'était là près de 12 lignards qui paradaient fièrement, à la plus grande fierté de Killian qui en tremblait d’excitation.

Derrière eux arrivait le 7e, juchés sur leurs mit... majestueuses montures. Le Cavalier Schwarzie, droit comme un "o" sur son imposant canasson fermait la marche.

Puis vint le 5e, qui cette année encore battit tous les records en traversant les 50 m de champs en à peine moins de 7s, étalant là tout leur professionnalisme.

Le 9e, avait voulu faire une démonstration de son art, mais il fut jeter hors de la place lorsque Chrono pointa un canon chargé vers l'Etat-Major.

Puis le clou du spectacle approcha : le 2e Régiment de Grenadiers de la Garde Impériale et ses grognards... nus comme des vers.

- Mais qu'est ce que vous faites ! hurla Stéphane

- Bin on a écouté vos ordres chef, répondit timidement Robert.

- Mes ordres ?

- Vous vouliez pas qu'on fasse la marche des benêts à poil monsieur ?

- Bonnets ! du con

- Ah non, je vous jure que vous avez dit à poil, pas "du con"

- Non mais vous êtes malades !

- C'est vrai qu'il fait pas chaud mais ca va...

- Oui tiens c'est vrai ça, vous avez pas froid ?

- Pas, faut dire qu'on a une couche...

- Oh oui, et une sacrée si vous voulez mon avis, foutez moi le camp d'ici ! Si j'étais capable de me servir d'un fusil je vous fusillerais tous moi même !

- Demi tour, et au pas de course !

- Et arrêtez de courir, ca me file le mal de mer !


EDIT:
Quelques minutes après la fin du "défilé", dans la tente d'Etat Major, Le Maréchal Bastien se lamentait:

- J'en ai marre Général, marre de cette armée, marre de ces pines d’huîtres, incapables de former une ligne bien droite et...

- Moi si vous voulez je peux former une ligne bien droite !

- Non je veux pas




Partie XIII

Spoiler:
Pour un mois d'octobre le soleil frappait fort. C'est sous de telles conditions météo qu'un étrange personnage posa le pied dans le camps du IVe. D'un pas sûr et brave, il se dirigea vers la tente de recrutement du 7e Hussards. Mat, second du régiment était là :

- Bonjour, qu'est- ce que je peux... Bon dieu qu'...

- Il n'existe de Dieux autres que ceux qui peuplent Asgard !

- Ok, alors, Bon D... Truc disais-je, qu'est il arrivé à ton visage ?

- Le soleil frappe fort ici.

- Ah oui, je vois, quel est ton nom ?

- On m'appelle Erik le Brave des braves, vainqueur du Grand Ours des Montagnes de Crom et dépuceleur d'Oslo.

- Mouais, on se contentera d'Erik euh, Erik-le-Rouge tient, rapport à ton...

- A mon quoi !

- Rapport à ta fureur, oui, c'est ça, fureur. Bon, alors, qui es tu, d'ou tu viens, tu sais faire quoi ?

- Je viens des Terres du Nord, là ou le soleil ne se lève pas et ou les louves élèvent les guerriers. Je chassais le Kraken sur mon drakkar quand j'ai été attaqué. Un navire gigantesque, rempli de démons m'est tombé dessus, je n'ai eu d'autre choix que de monter sur mon cheval et de fuir à la nage !

- Un cheval, à la nage ?

- Olaf est la progéniture d'un ours et d'une truite. Il est puissant, et sait nager !

- Oui je vois, et toi t'es le fils d'un pigeon et d'un bouc.

- Je vole et j'ai des cornes ?

- Non, t'es con et tu poques.

- Grmlmrglrklemrjfsen (<- C'est du Norrois)

- Trêve de plaisanteries, va voir l'intendant, il te fournira vêtement et sabre.

- Sabre ? Mais je ne combat qu'à la lance !

- Ce me fais une belle jambe.


Voici comment débuta Erik dit "Le Rouge" au sein du IVe. Quelques mois plus tard, alors qu'il avait prit poids et galons :

- Erik !

C'était le cavalier Schwarzie qui hurlait à travers le camp

- Erik ! T'es ou ! Erik !

- Quoi, qu'est ce que t'as ?

- Erik, faut qu'on parle !

- Qu'est ce qu'il t'arrive chewing gum de mon coeur ?

- J'ai entendu des trucs.

- Quoi.

- Des trucs qui se disent.

- Mais quoi ?

- Paraîtrait que t'aurais déjà visité des écuries autres que les nôtres.

- Et ?

- Il paraîtrait que dans ces écuries tu te serais fait visiter aussi ?

- C'est faux !

- Tu mens, je sais tout, je te faisais confiance !

- Il faut que tu comprennes que c'est une tradition chez moi. Les hommes de mon peuple se réunissent souvent pour transpirer entièrement nus, entassés dans des endroits clos.

- Mais je croyais que tu avais changé !

- Jamais je ne renierai les fondements de mon peuples, ces pratiques sont inscrites dans les annales Norvégiennes. (ouais, 2 jeux de mots sur le cul en une courte phrase)

- Tiens d'ailleurs, toi, avec ton casque à cornes, tu sais pourquoi t'as des cornes ?

- Euh, non...

- Et bien, demandes à ton cheval, tu sauras pourquoi t'as des cornes! (<- Référence)

- Me dit pas que t'as...

- Oh que si, maintenant on l'appelle OlafE

- Bin il s'appelle déjà Olaf

- Oui mais là c'est OlafEUH

- Mon Dieu... je veux dire Par Thor, tu vas te prendre ma lance... euh mon sabre dans le gras !



Bien des mois s'écoulèrent avant l'organisation du tournoi annuel de joute du IVe. Habituellement boycotté par les hussards, cette année ci, l'un d'eux s'était glissé dans la compétition. Fin manieur de lance, son arme de prédilection qu'il aimait par dessus tout parce que c'est inscrit dans ses gènes, Erik remporta le tournoi haut la main.

- Erik ! Gueula Pierre

Celui ci se retourna.

-Hein, quoi ? euh nan, c'est pas moi, enfin pas lui quoi.

- On t'as reconnu, descends de ce cheval !

- Mais non, mais c'est pas moi, euh lui, est-ce qu'il a une moustache lui ? Parce que j'en ai une moi.

- Oui, il a une moustache, triple con !

- Ah merde, je savais bien que j'avais oublié un truc. Bon bin oui, et alors ? J'ai le droit de manier la lance non ?

- Non !

- Mais c'est une tradition viking, les hommes se retrouvent souvent pour manier la lance entre eux, on fait souvent ça après s'être fait suer nus dans un lieu clos et...

- Stop, arrête là ! Ne parle plus... Olaf t'es confisqué, il sera confié à un autre cavalier le temps de ta punition.

- Maieuh... Olafeuh... à qui vous allez le confier ?

- Je sais pas moi, Schwarzie par exemple...

- NAOOOOOOOOOOOOOON.


En retrait de la scène, Kahlan dit à Bastien :

- Ca vous dirait des vacances ?

- Et comment, j'en aurais bien besoin avec cette bande d'attardés.

- Vous pensez quoi de la Norvège ? Il parait qu'ils ont des traditions sympas et...

- Hors de question

- Mais...

-Hors... De... Question !



FIN... de la première partie (oui, j'en ai pas fini avec toi Erik !)



Spoiler:
- 3 ans, vous vous rendez compte Général ?

- hmm, ouais ouais

- 3 ans que j'ai été promu et qu'on m'a confié ce fier...

Du haut de son cheval, il observait le camp, le balayant du regard. Il tomba sur une bien étrange scène.


- Mais, mais... Colonel... à l'aide

- Démerdez vous Sergent, moi je fais ma pause, c'est plus mes affaires.

- Mais allez quoi, je sais pas quoi faire

- Mais merde à la fin, je peux pas être en pause et prendre mes responsabilités en même temps, vous pouvez comprendre ça Sergent Kronos, non ?

- Maieuh, ils font n'importe quoi, je sais pas comment les encadrer, y'en a même un qui s'est foutu le feu et jouant avec une longue vue.

- Je m'occuperai de ça quand j'aurai fini de prendre mon repos !

- Et c'est quand, parce qu'ils viennent de trouver une caisse de cartouches, j'ai peur que ça finisse mal...

- Bwarf, pas plus de 3 mois, et qu'on vienne plus me déranger en attendant, compris ?

- Oui Colonel, pardon Colonel, je vous aime Colonel.


- Euh oui, 3 ans que je suis à la tête de cette troupe disciplinée et... hein ?
Bastien, au travers de sa longue vue, pu assister à un spectacle particulier du 45e.

- Mais ils font quoi ces cons ?


Debout sur un baril de poudre, l'Adjudant Dark Knight haranguait les hommes.

- Oui mes fwèwes ! Nous sommes des peuples libwes. J'appelle tous les hommes issus des colonies à se wévolter pouw affiwmer notwe indépendance, pwésentement !

Il fut rejoint par Vadé qui prit à son tour la parole :

- Je suis le maitwe de mon destin le capitaine de mon âme !

- t'as twouvé ça tout seul ?

- Ah, ouais, non, en fait, le 7e fils de mon oncle, tu sais, celui qu'est pas mowt à 7 ans ?
- Eh bin ?

- Il a un ami, et si tu veux, ce mec, son voisin est vaudou.

- Il t'a twansmit les pawoles des anciens ?

- Non, c'est mon oncle qui a dit ça. Il a un petit pwoblème de diction, et il bwaille ça quand ma tante veut l'empêcher de monter su' sa mule quand il est bouwwé.

- Ok, je pense qu'on devwait...


Le Capitaine Killian arriva en hurlant et en dispersant la foule à grand coup de bottes :

- Mais c'est pas bientôt fini ? Vous pouvez pas être sages non ? Vous êtes obligés de faire chier. Vous pouvez pas, je sais pas, allez avec les autres colonies ? Regardez Fossoyeur et Ixion, ils foutent pas le bordel eux.


- Et ouais, 3 ans que je suis là, à la tête de... c'est quoi ça encore ?


Le campement du 5e était désert, pourtant, quelque chose attirait l'oeil de Bastien.
Il fixa longuement le bivouac. Tout à coup, il vit Frantz qui sortait doucement de derrière un buisson. Ils se regardaient mutuellement avec leur longue vue.

- Merde, je crois qu'il nous a vu.

- Bon, on fait quoi alors ? Demanda Rihdan.

- On fait comme si de rien n'était, et on continue l'opération di-scrè-te-ment.

Rihdan fit un signe de la main, et les voltigeurs sortirent un à un de leur cachette.

- Ok les gars, lâchez Zerzer, il fera diversion.

Pyngus, à l'aide de son fusil, ouvrit la porte de la cage de Zerzer en tremblant de peur. A peine le loquet eut-il été ouvert que ce dernier se rua dans la direction de sa proie favorite, un cheval pur race... celui de Bastien.
Frantz se mit à gesticuler en criant ses ordres.

- C'est bon, il est trop occupé pour faire attention à nous, ramenez les vieux ici, filez leur des sacs et amenez les aux coffres, peut être que si on leur donne assez ils voudront bien revenir !

Blackhawk et Agone furent traînés de force jusqu'aux coffres ou le Maréchal stockait le butin gagné en campagne.

- Mais lâchez nous bande de pignoufs, je jure que je vais coller mon pied droit dans le cul de chacun d'entre vous. Ils sont vides ces putains de coffres, je reviens me servir dedans tous les mois.
Mais vous allez nous laisser partir oui ou merde, non mais j'aurais mieux fait de me tirer une balle le jour où je vous ai recruté. Bordel, mais c'est pas vrai d'être con à ce point ! Non mais c'est incroyable, pas un pour rattraper l'autre. Depuis le quatuor d'abrutis à la tête du régiment jusqu'à la paire de débile fraîchement recrutée, ils sont tous ravagés.


Bastien dépoussiérait son uniforme, salit quand il était tombé par terre après que son cheval ait littéralement disparu de sous son glorieux postérieur.

- Bon, 3 ans que je me coltine ce fatras de dégénérés... c'est quoi ça encore, Ulysse qui essaye de charger ses recrues dans un mortier ? Oh et puis je m'en cogne, c'est sans doute normal.
Heureusement que le 7e est là pour relever le niveau.


Le 7e, fier, impérial, était réuni au centre du bivouac. Les hommes, en grand uniforme, accompagnés de leur monture, attendaient, droit, le regard perçant et le sabre au côté.


- Ah, que j'en suis fier de mes hussards, qu'ils sont beaux à voir, tellement disciplinés, et entraînés, et calmes, et... immobiles ? Mais ils font quoi nom de Dieu ?


- On fait quoi chef ?

- On attend fièrement et impérialement au centre du bivouac, en grand uniforme et accompagnés de nos montures, le regard perçant et le sabre au côté, répondit le Lieutenant Kerll

- Aaaah, ok. Mais euh, pourquoi on fait ça ?

- Le Capitaine attend que son papa ait fini de lui monter son nouveau sabre.


Bastien se laissa tomber au sol et prit sa tête entre ses mains.

- J'en peux plus, j'en ai marre, 3 ans putain. J'aurais préféré l'Espagne, ou la guillotine.

- Ça va pas Maréchal ? Vous voulez que je vous remonte le moral ?

- Avant que je me retourne, rassurez moi, vous êtes pas à poil ?

-Noooooooon

- Bon, très bien alors, je... AAAAAH !


3 ans, ça passe plutôt vite (surtout quand on rate la première année). Bon anniversaire au IVe, et un peu à vous aussi, à vous les pyj, les kikoos, les trolls, les no-skill, les pédos, les nazis, les casses burnes, les pwars, les suisses, les moustaches, les lâches, les imbéciles, les gros, les noirs, les moches, les noirs, Dark Knight, les noirs, à ceux qu'on aimerait voir partir et à ceux qui nous manquent, à ceux qu'on a envie de frapper mais qu'on aime bien quand même parce qu'ils sont drôles, à tous les rageux, à ceux qui ont un micro de merde ou des parents méchants, aux ordinateurs pourris et aux connexions en mousse. Bon anniversaire à vous tous qui avez fait, font et ferez le IVe, merci pour ces heures de fun, ces belles rencontres, ces amitiés immortelles, merci pour toutes ces relations platoniques, pour ces amours interdits, et pour toutes ces petites choses que les hommes aiment se faire les uns aux autres derrières des buissons.
Bref, je vous aime et allez tous vous faire foutre.
La suite pour les 4 ans ?


La nuit était noire, tellement noire qu'il ne lui manquait qu'un uniforme de la Ligne pour se fondre dans le paysage.
Le campement du IVe était inanimé, tout le monde dormait. Tout le monde ? Non, une petite bande d'irréductible passait encore outre le couvre feu. Parmi ceux-ci on distinguait très clairement des hussards et des grenadiers. Ils avaient poussés Carabino dans un recoin du camp et le tabassaient gentiment.
Bastien faisait sa promenade nocturne quand il fût témoin de la scène.

« -Mais il se passe quoi ici bordel ?
- C'est pas nous, c'est lui wesh ! Répondit Stéphane
- Mais vous lui foutez sur la gueule à 10 là !
- Ouah non t'abuses sérieux, on est que 7, et on y va chacun notre tour, il a le temps de se défendre. Serbian style wesh, à coup d'surin t'as vu !
- Ta gueule.
- Oui Maréchal, pardon Maréchal, j'voulais pas Maréchal, j'peux avoir une promotion Maréchal ?
- Bon, quelqu'un peut m'expliquer ce qu'il se passe vraiment ?
- …
- Personne ?
- Mais laisse nous nous défendre ! Hurla Mat en sortant de sa torpeur
- T'es là aussi toi ?
- Oui, mais je sais pas trop ce qui se passe, même si ça a l'air pas tip top
- Quelqu'un ? Personne ? Erik, tu as peut-être quelque chose à dire ?
- Et bin, et bin il est méchant, et puis il a d'autres copains que nous et puis il dit à nos copains qu'on est les méchants et puis il a commandité la Shoah.
- Hm, je vois ? Quelqu'un de plus modéré peut-être ? Poney ?
- J'sais pas moi, je voulais juste aller pisser à la base et je les ai vu le tabasser, je me suis dit qu'ils devaient avoir une bonne raison, du coup je suis allé le latter aussi, ça me donne l'impression de participer à une grande cause.
- Bon, retournez dormir, et qu'on en parle plus.


Le lendemain matin, Delta fit irruption dans la tente de Bastien

« - bfeqaupofji pihqoehfjka g ifhijiquh fi akoqfkpiqjrpd !
- Quoi ?
- buehfu ! »

Sukesa, entra peu de temps après, complètement essoufflé

« -Pardon Maréchal, je lui avais dit de rester en dehors de ça.
- beyg fehfuh uhfuzhuejap !
- Mais, il dit quoi bordel ?
- C'est rien, il bafouille toujours un peu quand il est ronchon.
- Ah, bon. Qu'il m'écrive son problème alors.
- Ouais, non c'est mort, faîtes comme s'il n'était jamais venu.
- Soit… soupira Bastien.
- KREYA !
- Ouais c'est ça… ta gueule. »


Bastien se tourna vers Kahlan que l'agitation avait réveillé.

« - Général, je ne comprends pas cette agitation, veuillez aller enquêter auprès des autres régiments afin d'obtenir des informations.

- D'accord Maréchal, puis-je…
- Non
- Mais j'ai pas…
- Non
- Vas-y tu saoules trop ! »


Kahlan, sautillant dans les allées, se rendit d'abord chez les Voltigeurs.
Son attention fut vite attirée par un bruit semblable au cri d'un porc qu'on égorge.
Se frayant un chemin entre les tentes, il atteint la source du bruit. Bushette était prit d'un fou rire. Zifyr le piquait du bout d'un bâton.

« - Bonjour Général Kaka… »
Avant d'avoir pu terminer sa phrase, une force divine envoya Zifyr jusqu'à l'entrée du camp dont il revint au pas de course.

« - Bon, Sous-Lieutenant Rihdan, veuillez m'expliquer la raison de la démence de ce malheureux.
- Je lui ai dit qu'il était un p'tit peu con, et depuis il rigole.
- Ça fait longtemps ? »

Rihdan se retourna et cria

« - Ca fait longtemps qu'il est comme ça l'autre con ?
- 3 semaines !
- Ça fait 3 semaines, dit Rihdan en se retournant vers Kahlan.
- Faut faire quelque chose là…
- On lui colle des tartes de temps en temps.
- Et ça marche ?
- Non mais c'est drôle »

Dépité, Kahlan reprit sa quête se dirigeant à présent vers les tentes du 45e.
L’État Major du régiment s'était rassemblé pour discuter des récents exploits en bataille.

« - Seulement 97 % de pertes ! Franchement, je trouve que c'est pas mal.
- Ouais, en plus le résultat est vraiment incroyable, sérieux, ils étaient quand même 4 en face !
- Dont 1 qui avait un fusil !
- Beau travail messieurs »

Au pied de la table, Dams rempait :
« - B'jour m'sieudame, excouchez pour l'déranche, ch'pourrait avoir un grade, ch'ouplait »


Kahlan ne sautillait plus, il était abattu par temps de décadence, il s'en retourna vers la tente du commandement.
En chemin, il croisa Ulysse courant après ses hommes qui refusaient de participer à l’entraînement. Le Général, pour une fois, ne releva pas.

Arrivé à destination, il s'affala sur une chaise et prit sa tête dans ses mains.
Bastien s'approcha, une bouteille de Cognac à la main :
« Je vous mets un doigt ? »
Kahlan bondit sur ses pieds.

« Avec plaisir, j'en ai grand besoin, mais euh, la bouteille… c'est pour quoi ? »



Que dire pour célébrer ces 4 ans... je ne saurais faire mieux que Bastien quand il s'agit de discourir, je me contenterai donc de lister les mots qui définissent ce qu'est pour moi le IVe :

Zèle
Ordre
Bonheur
Puissance
Réussite
Obéissance
Unité
Triomphe
Liberté
Obama
Le dernier mot que j'ai pas trouvé



Gérard Bouchard

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